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Ryugu vignetteSuccès total de l'opération de touch down and sampling d'Hayabusa 2, vendredi 22 février 2019 à 7:54 du matin (JSP). C'est à 300 millions de km de notre Terre qu'a eu lieu une opération à très haut risque: l’atterrissage de la sonde japonaise Hayabusa 2 sur l’astéroïde Ryugu avec pour objectif une première récolte d'échantillon de cet objet céleste. Quelques secondes ont suffi à la sonde pour réaliser cette opération extrêmement délicate avant de revenir sur sa position parking à 20 km de l’astéroïde, une nouvelle opération de récolte d’échantillon étant prévue pour le printemps 2019. Grâce à ces infimes quantités de matière d’astéroïde, de l’ordre de 100 milligrammes, qui reviendront sur Terre fin 2020, les scientifiques devraient notamment pouvoir déterminer la composition et retracer l’histoire de ce petit corps, intimement liée à celle de notre Système Solaire et notamment au stade de la formation des planètes et de l’émergence de la Vie sur Terre.

Patrick Michel, directeur de Recherche CNRS au laboratoire Lagrange (OCA -CNRS - UNS) était au cœur de l’action au centre des opérations de Sagamihara au Japon. Membre de l’équipe responsable du mécanisme de récolte d'échantillon, il  commentait les dernières étapes de la descente de la sonde Hayabusa 2 vers sa cible Ryugu à la télévision Japonaise.

Les prouesses de ces derniers mois ont fait de cette mission un véritable succès, une quantité extraordinaires de données et de connaissances ont déjà été produites. Notamment grâce à l’atterrisseur franco-allemand MASCOT, déployé avec succès par la sonde Hayabusa 2 sur l’astéroïde Ryugu début octobre 2018. L’Observatoire de la Côte d’Azur est scientifiquement impliqué dans cette aventure complexe et risquée.

Patrick michel hayabusa