Le risque sismique au Liban est l'un des plus élevés du Moyen Orient du fait de l'importante sismicité actuelle (faible à modérée) et passée (5 M~7 depuis 1500 ans) et de la forte densité de population, en particulier sur la côte et au sein de plusieurs centres urbains. La tectonique de la région est connue au premier ordre: les grandes failles actives à terre et en mer sont identifiées et les grandes ruptures passées générées par les grands séismes ont pu leur être associées. Ainsi, les principales caractéristiques du champ de déformation sont maintenant connues mais celui-ci est encore très mal contraint quantitativement. Le champ de vitesse régional, les taux de glissement des failles principales et la connaissance de chaque faille potentiellement active sont des éléments nécessaires pour mieux appréhender l'aléa sismique et aider à déterminer le potentiel de rupture des grandes failles. De plus, l'intégration de l'ensemble des observations (failles, sismicité, déformation) avec des incertitudes associées dans des modèles d'aléa est indispensable pour proposer une estimation réaliste de l'aléa sismique régional. Mieux caractériser la cinématique et le comportement actuel des failles actives au Liban est ainsi essentiel. |
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