WASP-39 b is a planet unlike any in our solar system – a Saturn-sized behemoth that orbits its star closer than Mercury is to our Sun. This exoplanet was one of the first examined by NASA’s James Webb Space Telescope when it began regular science operations. The results have excited the exoplanet science community. Webb’s exquisitely sensitive instruments have provided a profile of WASP-39 b’s atmospheric constituents and identified a plethora of contents, including water, sulfur dioxide, carbon monoxide, sodium and potassium. The findings bode well for the capability of Webb’s instruments to conduct the broad range of investigations of all types of exoplanets, including small, rocky worlds like those in the TRAPPIST-1 system.
Le prestigieux prix Berkeley-New York Community Trust for Meritorious Work in Astronomy, de la American Astronomical Society pour l'année 2023, a été attribué aux membre du consortium aux membres du consortium de traitement de données Gaia, le DPAC. La troisième publication des données de Gaia, qui a été mise à disposition le 13 juin 2022, a été accompagnée près de 50 articles scientifiques rédigés par le consortium Gaia, avec une forte participation de l'équipe Gaia de l'OCA. Reflétant l'impact de la mission sur la science de l'astronomie, cet immense corpus de travaux inclut les articles les plus cités dans toute l'astronomie au cours de l'année écoulée.
L'observation des occultations stellaires est une technique puissante pour étudier les propriétés physiques et dynamiques des astéroïdes, et son efficacité est fortement renforcée par la disponibilité des catalogues de la mission Gaia de l'ESA. Cependant, les astéroïdes géocroiseurs (NEA) représentent toujours un défi car ils se déplacent rapidement et sont petits, ce qui produit des événements plus courts et des ombres projetées au sol beaucoup plus étroites. Pour atteindre les géocroiseurs grâce à cette technique, un projet appelé Asteroid Collaborative Research via Occultation Systematic Survey (ACROSS), dirigé par Paolo Tanga, astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur, laboratoire Lagrange (Université Côte d'Azur-OCA-CNRS) a été soutenu par le programme Discovery de l'ESA. ACROSS a été sélectionné dans le cadre d'un appel à projet sur la plateforme ouverte d'innovation spatiale de l'Agence, qui recherche des recherches spatiales innovantes à soutenir.
Les bras spiraux de notre Galaxie, la Voie Lactée, ont un impact capital dans la composition chimique des étoiles. Ce résultat récemment découvert, est fondamental pour l’étude de notre Galaxie et des éléments chimiques qui composent les étoiles mais aussi la Terre et les êtres vivants. L’étude qui a amené à cette conclusion a été mené par une équipe de chercheuses et chercheurs de l’Observatoire de la Côte d’Azur-Université Côte d’Azur-CNRS (Nice, France) et de l’Observatoire de Turin (Italie). Cette équipe a été coordonnée par Eloisa Poggio, chercheuse italienne qui bénéficie d’une bourse post-doctorale Européenne Marie-Curie à l’Observatoire de la Côte d’Azur.
Mardi 27 septembre à 1h15 du matin, un vaisseau de l'agence spatiale américaine a heurté l'astéroïde Dimorphos à une vitesse de plus de 20 000 km/h pour le faire dévier de sa trajectoire. Dimorphos (160 m de diamètre) est le satellite de l'astéroïde Didymos (780 mètres de diamètre). De nombreux chercheurs de l'Observatoire de la Côte d'Azur sont impliqués dans cette mission, de sa conception aux études scientifiques qu'elle va permettre. Patrick Michel, directeur de recherche CNRS au laboratoire Lagrange (Observatoire de la Côte d'Azur-Université Côte d'Azur- CNRS), investigateur principal de la mission HERA de l'Agence Spatiale Européenne, nous explique la mission DART. La mission HERA aura pour but d'observer les résultats de la réussite de la mission DART.
Un ensemble de séminaires concernant l'exploration des données du catalogue Gaia DR3 sur le système solaire sera présenté à l'Observatoire de la Côte d'Azur à Nice le 15 septembre 2022. Un accès à dstance sera possible pour que tous les chercheurs intéressés puissent suivre les présentations et participer activement aux discussions. Toutes les informations (English) en suivant ce lien.
Une fois de plus le James Webb dépasse nos attentes en termes de performance, et ouvre de nouvelles perspectives dans la compréhension des exoplanètes.
Un grand nombre de petits astéroïdes semble avoir une forme de toupie et la plupart ayant cette forme sont accompagnés d’une petite lune, formant un système binaire. Les astéroïdes binaires représentent environ 15% de la population des petits astéroïdes. Plusieurs études ont montré que la forme de toupie est la conséquence du processus qui conduit à la formation d’une lune. Pourtant, des astéroïdes ayant cette forme, tels que les astéroïdes riches en carbone Bennu et Ryugu, visités par les missions OSIRIS-REx de la NASA et Hayabusa2 de la JAXA, respectivement, ne sont pas accompagnés d’une lune. Pourquoi n’ont-ils pas de lune, en dépit de leur forme, et comment cela est-il relié à leurs propriétés internes et à leurs évolutions ? Et qu’est-ce que cela nous dit sur l’intérieur de ces objets ?