Sujet de stage de master 2.
Nature du travail : simulation numérique, modélisation.
Prérequis : Solide niveau en relativité générale, bonne maîtrise de Python.
Lieu du stage : Observatoire de la Côté d’Azur, Mont Gros, Nice.
Une théorie alternative à la relativité générale a récemment été proposée sous le nom de « relativité intriquée ». Cette théorie est particulièrement élégante car elle n’introduit aucun nouveau concept par rapport à la relativité générale d’Einstein, et nécessite même moins de constantes universelles pour être définie. Malgré cela, elle retrouve l’essentiel des succès avérés de la relativité générale, sans aucun paramètre ajustable, et pourrait même résoudre certains paradoxes liés à l’inclusion de la physique quantique dans un cadre complètement relativiste.
L’une des prédictions surprenantes de cette théorie est la variation de la constante de Planck, notée hbar, au sein des objets les plus denses de l’univers, comme les étoiles à neutrons et les naines blanches. Alors que cette variation a déjà été examinée pour les étoiles à neutrons, ce n'est pas encore le cas pour les naines blanches. Pourtant, des indications de variation de constantes fondamentales à la surface des naines blanches ont récemment fait l’objet d’une publication dans MNRAS.
L'objectif du stage est d'adapter un code numérique existant, qui simule les étoiles à neutrons selon cette nouvelle théorie, pour y inclure le modèle des naines blanches. L'intention est de vérifier si la variation prédite par la théorie, sans paramètres ajustables, concorde avec les observations mentionnées dans MNRAS.
Pour plus d’information, lire les articles sur arxiv : 2304.09482 (et références) et 2007.10905.